Présentation d’excuses par la CSPAAT pour le déroulement de la réunion de « retour au travail »

Un travailleur s’est plaint à la Commission du comportement inapproprié de la spécialiste du retour au travail lors d’une réunion au cours de laquelle il avait été congédié. La spécialiste l’avait informé que la réunion de retour au travail se déroulerait sur le lieu de travail, en présence de l’employeur pour lequel il travaillait au moment de l’accident.

S’attendant à discuter de son retour au travail, le travailleur a demandé à son épouse de l’accompagner en raison de symptômes continus provenant du traumatisme crânien lié au travail. La spécialiste s’est opposée à la présence de l’épouse et est restée pendant toute la réunion bien que celle-ci n’ait pas porté sur le retour au travail. À la place, l’employeur a congédié le travailleur, qui n’était pas accompagné d’un représentant syndical.

Le travailleur a expliqué à la Commission qu’il avait l’impression qu’on lui avait demandé de venir à la réunion sous de faux prétextes et qu’il s’était senti contraint de signer les documents. Il trouvait également injuste que son épouse n’ait pas eu le droit d’assister à la réunion. Lorsqu’il a exprimé ses préoccupations à un chef de service de la CSPAAT, il n’a pas eu l’impression d’être entendu.

La Commission s’est entretenue avec un chef de service, qui a reconnu que selon les renseignements au dossier, il semblait que la CSPAAT savait que l’employeur comptait
congédier le travailleur à la réunion de « retour au travail ». Le chef de service a également convenu que la spécialiste n’était pas restée neutre et impartiale, comme son rôle l’exigeait, et que son comportement était inapproprié.

Le chef de service de la CSPAAT a fourni une clarification et précisé ce que la spécialiste aurait dû faire :
1. Annuler la réunion de « retour au travail »;
2. Informer l’employeur qu’elle ne participerait pas à la réunion de congédiement;
3. Expliquer au travailleur pourquoi elle n’y participerait pas; et
4. Autoriser la présence de l’épouse du travailleur à la réunion.

À la suite des demandes de renseignements de la Commission, la spécialiste s’est excusée auprès du travailleur et a discuté avec lui pour savoir comment elle aurait pu mieux gérer la situation. Le travailleur a accepté ses excuses.